Comment savoir si mon terrain est piscinable et constructible ?

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Avoir une piscine dans son jardin est un rêve pour beaucoup de propriétaires. Avant de vous lancer dans la construction d’une piscine, il est essentiel de déterminer si votre terrain est piscinable. Cela vous évitera des déconvenues et des dépenses inutiles. Nous allons aborder ici les 3 critères à prendre en compte : la typologie du terrain, les démarches administratives nécessaires, ainsi que les règles d’urbanisme à respecter.

1. La typologie de votre terrain

Pour savoir si votre terrain est piscinable, plusieurs critères liés à la typologie de votre terrain doivent en premier lieu être pris en considération :

  1. Nature du sol. Le type de sol (argileux, sableux, rocheux, etc.) influence la faisabilité et le coût de la construction. Un sol stable et bien drainé est idéal pour accueillir une piscine.
  2. Proximité des réseaux souterrains. Les réseaux d’eau, d’électricité ou de gaz peuvent passer sous votre terrain. Il est important de connaître leur emplacement afin d’éviter tout risque lors de la construction.
  3. Exposition au vent et au soleil. Un bon ensoleillement et une protection contre le vent sont recommandés pour profiter pleinement de votre piscine.
  4. Pente du terrain. Une pente prononcée peut compliquer la construction et augmenter les coûts. Des solutions existent néanmoins pour adapter la piscine à ce type de terrain.
  5. Accessibilité du chantier. Assurez-vous que les engins de chantier puissent accéder facilement à votre terrain.

2/ Les règles d’urbanisme

Les règles d’urbanisme varient en fonction de la zone où se situe votre terrain. Pour savoir si votre terrain peut accueillir une piscine, vous devez consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune pour connaître les règles applicables. C’est le document d’urbanisme de référence. Voici quelques éléments à vérifier :

  1. Zone constructible. Assurez-vous que votre terrain se trouve dans une zone où la construction de piscines est autorisée. Si votre terrain se trouve en zone non constructible (par exemple, une zone naturelle protégée ou à usage agricole), il sera impossible de construire une piscine creusée. Dans le cas d’une zone non constructible, seules les constructions à caractère temporaire sont autorisées. A ce titre, vous pouvez donc y installer une piscine hors sol, mais pour une durée maximum de 3 mois. Il faudra la démonter passé ce délai.
  2. Distance avec les limites du terrain. La piscine doit respecter une distance minimale par rapport aux limites du terrain et aux constructions voisines.
  3. Hauteur et aspect extérieur. Des contraintes sur la hauteur et l’aspect extérieur peuvent s’appliquer.
  4. Espaces verts et imperméabilisation des sols. Certaines communes imposent un pourcentage d’espaces verts à conserver et limitent l’imperméabilisation des sols.

3/ Les démarches administratives

Après avoir vérifié la constructibilité de votre terrain, vient ensuite le temps de démarches administratives. En effet, en fonction de la zone du PLU dans lequel se trouve votre terrain, certaines démarche particulières devront être effectuées en mairie.

  1. Déclaration préalable de travaux. Si la surface du bassin est inférieure à 100 m² et que la hauteur des parois ne dépasse pas 60 cm, une simple déclaration préalable suffit pour une piscine peut suffire.
  2. Permis de construire pour piscine. Pour les piscines dont le bassin est supérieur à 100 m² ou dont les parois dépassent 60 cm, un permis de construire est nécessaire.
  3. Autorisation spéciale. Dans certains cas particuliers (secteur sauvegardé, monument historique, périmètre patrimonial), une autorisation spéciale peut être demandée auprès des instances compétentes.

Le choix du type de piscine

Lorsque vous avez vérifié la piscinabilité de votre terrain, il est temps de choisir le type de piscine adapté à vos besoins et aux contraintes du dit terrain :

  1. Piscines hors-sol. Les piscines hors-sol sont généralement moins coûteuses et plus faciles à installer que les piscines enterrées. Elles peuvent être installées temporairement dans des zones non constructibles.
  2. Piscines enterrées. Piscines plus durables et esthétiques, elles offrent une meilleure intégration paysagère. On ne pourra toutefois les mettre que sur les terrains en zone constructible.
  3. Taille et forme. La taille et la forme de la piscine doivent être adaptées à l’espace disponible et aux contraintes du terrain.
  4. Matériaux. Selon le budget, les matériaux utilisés pour la construction peuvent varier (béton, coque polyester, bois).

Les obligations de sécurité

Pour prévenir les risques d’accidents, la loi impose certaines obligations en matière de sécurité pour les piscines privées :

  1. Dispositif de sécurité. L’installation d’un dispositif de sécurité homologué (barrière, couverture, alarme ou abri) est obligatoire pour les piscines enterrées ou semi-enterrées.
  2. Normes et certifications. Les équipements de sécurité doivent répondre aux normes françaises en vigueur.
  3. Entretien. Un entretien régulier des dispositifs de sécurité est nécessaire pour garantir leur bon fonctionnement.

Avant de vous lancer dans la construction d’une piscine, assurez-vous que votre terrain est piscinable en tenant compte des critères évoqués, des démarches administratives et des règles d’urbanisme. N’oubliez pas de respecter les obligations de sécurité pour profiter de votre piscine en toute légalité.

L'équipe piscine.blue

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